L’Ambassadeur du Burkina Faso en Iran, Son Excellence Monsieur Mohamadi KABORE a rencontré la communauté burkinabè vivant en Iran, ce jeudi 07 mars 2024 à Qom, localité située à 150 kilomètres de Téhéran, la capitale. Cette rencontre de prise de contact avait pour but de donner les nouvelles du pays aux compatriotes vivant en Iran et de recueillir leurs préoccupations.
C’est par l’hymne nationale suivi d’une minute de silence en mémoire aux victimes du terrorisme au Burkina Faso que les échanges ont débuté. Tout en saluant la dynamique engagée dans la reconquête du territoire et de la souveraineté, sous le leadership de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat, le représentant de la communauté a indiqué que les Burkinabè vivant en Iran soutiennent la Transition et sont fières de la conduite actuelle des affaires du pays. Il a félicité l’Ambassadeur pour l’initiative de cette rencontre qui était attendue par la communauté.
Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur a invité tout d’abord la communauté à respecter scrupuleusement les lois de leur Etat d’accueil avant de les appeler à l’unité, à l’entente et à la solidarité pour préserver l’image du Burkina Faso et faciliter la mise en œuvre des actions de l’Ambassade. Il a ensuite partagé les nouvelles du pays sur les plans sécuritaire, humanitaire, économique et politique en expliquant les différents choix opérés par les autorités d’une part, et en encourageant les membres de la communauté à soutenir l’effort de guerre à travers une contribution financière au Fonds de Soutien Patriotique et en prenant des parts à l’Agence de Promotion de l’Economie Communautaire d’autre part. Il a enfin demandé à ses compatriotes de prendre attache avec les services compétents de l’Ambassade pour se faire immatriculer et bénéficier de tous les services qui leurs sont offerts.
Cette diaspora forte de plus 200 membres, est composée majoritairement d’étudiants. Elle a dit prendre bonne note du message de l’Ambassadeur et a promis de s’engager dans la nouvelle vision du pays. Toutefois, elle n’a pas manqué de lui soumettre ses préoccupations qui tournent essentiellement autour de la reconnaissance de leurs diplômes, l’établissement de documents consulaires et des préoccupations liées à leur réinsertion au Burkina Faso à la fin de leurs études.
